CRITIQUE - Dans son biopic sur le peintre qui sort en salle mercredi 28 , Michele Placido évoque avec justesse les tensions à l’œuvre dans la Rome de la Contre-Réforme. Elles demeurent au cœur des tableaux du maître du clair-obscur.
Ce n’est que dans la seconde moitié du XXe siècle, grâce aux travaux des historiens de l’art, que le nom de Caravage s’est imposé auprès du grand public comme l’un des plus mythiques de la peinture. Tandis que les œuvres redécouvertes peu à peu étaient hissées à l’égal de celles d’un Michel-Ange ou d’un Rembrandt, le détail d’une vie aussi sulfureuse qu’aventureuse, violente et tragiquement brève (39 ans), notamment connue par les archives de plusieurs procès, apparaissait. Elle n’a pas compté pour peu dans la fascination pour le peintre.
Résultat: aujourd’hui, le Caravage se décline en mille biographies plus ou moins libres, en documentaires ou feuilletons télévisés. Bien que seulement présumé, le visage du Lombard né Michelangelo Merisi, en 1571, est encore apparu en timbres-poste, sur des billets de banque, et cela pas qu’en Italie. Même la bande dessinée y est allée de sa somme (Milo Manara, deux volumes chez Glénat).
Le cinéma ne pouvait être en reste. Qui, de Pasolini à Scorsese, a…
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Divertissement
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